Des mois de préparation, deux représentations, et… des tas de souvenirs ! En voici quelques-uns :
Je me souviens de La Nuit.
Je me souviens des prises de tête avec le metteur en scène, pour certains détails qui ont finalement abouti, comme le texte qui n’était pas encore connu de tous.
Je me souviens des moments de fou rire.
Je me souviens du stress avant de monter sur scène, dans les coulisses et dans les loges, puis de la libération de ce stress à la fin de la pièce, et déjà pendant.
Je me souviens des heures qu’on a pris pour tout assembler un jeudi de congé.
Je me souviens de la joie ressentie quand le public nous a applaudis à la fin.
Je me souviens du tout début de cette petite aventure, comme j’étais contente d’y participer.
Je me souviens de la scène “plus de bus” que j’ai adoré jouer.
Je me souviens d’avoir hésité à participer à cause de ma timidité, mais en fin de compte j’ai beaucoup apprécié et je regrette de ne pas avoir dit oui avant.
Je me souviens de ma première répétition : je connaissais déjà le texte en ne l’ayant lu que deux ou trois fois.
Je ne me souviens même pas d’avoir regardé les gens à Ath tellement j’étais stressée.
Je me souviens d’avoir dit que ça allait être un fiasco. Je me souviens d’avoir été impressionné par ma classe et de m’être trompé sur ce que j’avais dit.
Je me souviens que je ne savais pas comment utiliser la machine pour les lumières.
Je me souviens de mon état de stress avancé, trente minutes avant la représentation à Ath.
Je me souviens de la satisfaction de mon travail à la fin de la pièce à Quaregnon.
Je me souviens quand on cherchait comment faire la mise en scène des différents tableaux.
Je me souviens qu’au début des répétitions j’avais dû faire des culbutes pour ma scène, et finalement, à Ath et à Quaregnon, je n’ai pas dû les faire.
Je me souviens du stress énorme de ces dernières semaines.
Je me souviens de ma voix tremblante, de mes mains qui ne voulaient pas se décoller de mon corps, de mes jambes lourdes attirées par le sol,de cette chaleur qui, progressivement, a envahi mon visage, de cette sensation en moi, de ce mélange qu’est la peur, le stress et l’envie de jouer sur scène !
Je me souviens de la joie immense des derniers instants sur scène, des applaudissements du public.
Je me souviens des longues heures de répétition avec leurs mauvais et leurs bons moments.
Je me souviens de l’angoisse et du stress ressentis lors du lever de rideau.
Je me souviens, à Ath, quand Dylan a sorti sans aucune hésitation les longues tirades qu’il avait apparemment tant de mal à mémoriser.
Je me souviens de la joie éprouvée quand, à la fin de la pièce, tous les gens nous ont applaudis ! J’en ai presque pleuré.
Je me souviens qu’il y a quelques mois, certains acteurs ne connaissaient pas bien leur texte et c’était la galère.
Je me souviens des difficultés du théâtre dans nos débuts, de quelques petits échauffements, mais au final nous avons réalisé quelque chose où tout le monde a mis du sien, et ce quelque chose, tout le monde avait envie de le faire.
Je me souviens de notre représentation à Quaregnon, où tout le monde nous applaudissait et nous laissait croire que nous étions les meilleurs.
Je me souviens des appels masqués, de la corde à sauter au retour dans la camionnette, et des oreilles de Julien qui sifflaient.
Je me souviens des filles qui chantaient dans la camionnette, au retour d’Ath.
Je me souviens, et me souviendrai toujours, de ce vendredi 4 mai, et ce dimanche 6 mai où tout a marché, un final magique, un souvenir gravé !